De plus en plus d’articles abordant la sexualité mettent en avant le fait que tout le monde fantasme, aussi bien femmes qu’hommes. Il était quand même temps qu’on se rende compte que les cerveaux féminins ont eux aussi des imaginaires actifs avec leurs vices et délices. Et si nous décidions tous-tes ensemble qu’il est temps aussi de vivre ses fantasmes ?
Les imaginer c’est bien, vivre ses fantasmes c’est mieux !
Et pourquoi fantasme-t-on ? Eh bien, parce que c’est trop bon. Cela stimule l’imagination sexuelle, fondamentale pour une sexualité épanouie. C’est si bon de s’imaginer vivre des moments charnels de pur délice, avec qui on veut et où on veut. Pas de gêne, pas de remords, tout se passe dans notre tête et personne ne le saura à part nous. Si on est seule au fond de son lit et qu’on entre en mode masturbation, le fantasme peut ensuite devenir une promesse d’extase absolue.
Mais pourquoi s’arrêter là ? Ceci n’est qu’un préliminaire du fantasme. Il est vrai que certains fantasmes méritent d’en rester, ils ne sont pas forcément tous faits pour être réalisés. Cependant, vivre ses fantasmes, c’est la sensation d’être devenue l’actrice de votre propre imagination, de vivre en plein cœur de votre désir le plus intime, le plus puissant, le plus hmmm… Vous êtes dans l’acceptation la plus complète de vous, de vos émotions, de vos sens, de vos envies. Vous êtes libérée des chaînes de l’esprit et vous laissez votre âme ne faire qu’un avec votre corps. Vous êtes entièrement VOUS dans l’acte. Un vous qui se dévoue et se dévoile à l’envi de ses propres désirs. En somme, vous vous assumez !
Evidemment dans l’acte, nous sommes deux. Il y a donc une condition au succès de la réalisation de ce fantasme. Que l’autre y mette du sien, mais surtout qu’il/elle désire également vivre ce fantasme. Un fantasme on le vit pour soi et non pour l’autre. Le succès dépend donc de la rencontre entre deux désirs purement égoïstes qui s’accordent pour s’offrir entièrement l’un à l’autre. Chacun-e veut vivre son fantasme et parce que ce fantasme est commun aux deux, sa mise en pratique devient la plus belle offrande à l’autre possible.