Le sixième tome de la saga érotique Amabilia est plus dérangeant que jamais. Intitulé Post-coïtum, ce nouvel opus bouleverse, électrise, et creuse la part d’ombre de ses personnages… sans jamais renier l’intensité charnelle qui fait sa force depuis le début.
Une saga BD érotique culte et addictive
Si vous ne connaissez pas encore Amabilia, il est grand temps de rattraper votre retard. Cette bande dessinée érotique française, créée par Eloïse et Thomas Raven, accompagnés de la co-autrice Candice Solère, a su imposer un univers graphique sensuel, élégant, presque hypnotique.
Depuis les premiers tomes, Amabilia se distingue par ses visuels entre ombre et lumière, ses scènes de sexe stylisées mais brûlantes, et sa capacité à faire exister des personnages complexes et charnels.

Post-coïtum : l’épisode le plus dark de la série Amabilia
Dans le tome 6, Amabilia prend un virage plus noir. Le désir reste intense, mais il est désormais traversé par la douleur, les failles, et une certaine mélancolie. Le titre Post-coïtum donne le ton : après le plaisir, que reste-t-il ?
Ce fut le « tome le plus long et le plus difficile à réaliser jusque-là. Ce n’est pas toujours confortable de faire souffrir nos personnages. »
Les auteur·ices ne s’en cachent pas : il y a eu de la souffrance dans la création. Et cela transparaît dans le récit. Chaque personnage est en proie à ses propres démons. La légèreté et l’énergie joyeuse des premiers tomes laissent place à une atmosphère plus introspective, plus désorientante.
Un plaisir de lecture toujours aussi puissant
Malgré cette tournure sombre, la lecture reste immersive, fluide, captivante. Les scènes de sexe sont d’une intensité rare. La fameuse scène orgiaque du tome 6 trouble, excite, dérange : exactement ce qu’on attend d’une BD érotique réussie.
La version papier offre quelques pages bonus inédites et reste, la meilleure manière de savourer cette œuvre. Mais pour les plus impatients·es, une version numérique (ebook) est également disponible.
À lire avec les tomes précédents pour mieux apprécier l’histoire
Ce tome s’apprécie davantage si l’on a lu le tome 5, Femmes fatales, voire toute la série. Les nombreux personnages, flashbacks et croisements narratifs rendent la lecture plus dense. Pour plonger vraiment dans l’univers d’Amabilia, on vous recommande de commencer depuis le début.
Une saga érotique humaine et troublante
Ce qui fait la singularité d’Amabilia, au-delà de son esthétique graphique, c’est l’humanité profonde de ses personnages. On s’y attache. On les quitte à regret. Et dès la dernière page tournée, une seule pensée nous vient : vivement le tome 7. D’ailleurs, il faut vite qu’on rattrape le retard, et qu’on s’empresse de le lire aussi !
La saga Amabilia est disponible aux éditions La Musardine.
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