Qu’on se questionne, qu’on s’affirme ou qu’on cherche simplement à mieux comprendre les autres, explorer son identité sexuelle est un chemin intime, mouvant et libérateur. Dans cet article, on vous propose de faire le point sur les différentes orientations sexuelles, loin des stéréotypes, en rappelant qu’elles sont toutes valides.
Comprendre l’identité sexuelle : un enjeu personnel et politique
L’identité sexuelle ne se résume pas à une case à cocher. C’est un mélange d’attirances, d’expériences, de sentiments, et parfois de doutes. Elle peut évoluer avec le temps et se situer à l’intersection de multiples dimensions : orientation sexuelle, identité de genre, rôles sociaux…
Pour mieux distinguer les concepts liés au genre et à la sexualité, consultez notre petit dico des genres sexuels.
Les orientations sexuelles les plus connues
Hétérosexualité
C’est l’attirance émotionnelle et/ou sexuelle envers une personne du sexe opposé. Elle reste perçue comme « la norme » partout dans le monde et l’hétéronormativité s’impose dans le quotidien de tous-tes. Néanmoins et heureusement, son positionnement en tant que norme idéale est de plus en plus questionné , afin de prendre en compte les différents identités sexuelles et cesser les discriminations.
Homosexualité
Il s’agit de l’attirance envers une personne du même genre. On parle alors de gay ou de lesbienne. Les personnes homosexuelles continuent de subir de l’homophobie au sein d’une société hétéronormée.
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Bisexualité
Attirance pour des personnes de plusieurs genres. Une orientation encore souvent mal comprise, voire invisibilisée. Les personnes bisexuelles sont regulièrement victimes de biphobie de la part des personnes hétérosexuelles et homosexuelles. La bisexualité féminine est souvent fétichisée et dénigrée pour les hommes bisexuels. Dans les deux cas, on y associe une hypersexualité, une instabilité, ou l’infidélité.
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Pansexualité
Ici, l’attirance n’est pas limitée par le genre. Une personne pansexuelle peut être attirée par des personnes non-binaires, transgenres, cisgenres, etc.
Asexualité
Les personnes asexuelles ont peu ou pas d’attirance sexuelle envers autrui. Cela ne signifie pas absence d’affection, ni de relations amoureuses.
Les orientations sexuelles moins connues
Queer
Parfois utilisée comme un terme parapluie, queer regroupe les identités sexuelles et de genre qui ne se conforment pas aux normes hétérosexuelles ou cisgenres. C’est aussi une revendication politique forte, qui refuse les étiquettes fixes.
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Skoliosexualité
Désigne l’attirance envers des personnes transgenres, non-binaires ou de genres non conformes. Cette orientation met l’accent sur les identités en dehors du système binaire homme/femme.
Graysexualité
Entre l’asexualité et la sexualité plus conventionnelle, une personne graysexuelle ressent rarement du désir sexuel, ou dans des circonstances très particulières.
Demisexualité
La demisexualité est une orientation où l’attirance sexuelle ne se manifeste qu’après avoir développé un lien émotionnel profond avec une personne. Elle ne dépend donc pas d’un attrait physique immédiat. La demisexualité fait partie du spectre asexuel, mais elle illustre bien que le désir peut émerger autrement que dans l’immédiateté.
Sapiosexualité
Attirance principalement basée sur l’intelligence ou la stimulation intellectuelle. Bien qu’elle ne fasse pas toujours consensus comme orientation sexuelle à part entière, elle révèle la diversité des désirs humains.
Lithsexualité
Désigne les personnes qui ressentent de l’attirance sexuelle sans désirer qu’elle soit réciproque ou sans souhaiter passer à l’acte. Cela peut parfois s’accompagner d’un inconfort si le désir est partagé.
Ce n’est pas figé, une orientation peut évoluer
Il est essentiel de se rappeler que l’orientation sexuelle n’est pas figée. Certaines personnes vivent des évolutions au fil des expériences, des rencontres ou de leur cheminement personnel.
L’essentiel est de rester à l’écoute de soi, de ses désirs et de ses besoins, sans pression sociale ni autocensure.
Chacun·e est libre de vivre son orientation comme iel l’entend. Pour certain·es, se nommer ou faire un coming out est un acte libérateur. Pour d’autres, rester discret·e peut être une question de sécurité ou de confort. Aucun parcours ne vaut plus qu’un autre.
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Explorer son identité sexuelle, c’est avant tout un acte de liberté. Il ne s’agit pas de cocher une case pour les autres, mais d’ouvrir un espace à soi, en soi. Que vous soyez en questionnement, en affirmation ou en pleine redécouverte de vous-même, souvenez-vous : il n’y a pas de bonne ou de mauvaise orientation, juste la vôtre.
